Aurangabad (Maharashtra) - 800 000 habitants.
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Mumbai est
désormais loin derrière et je suis de nouveau sur la route en mode sac à dos – ou en mode « non c’est trop cher ». Train normal, arrivée à 4h du matin, sans
plan pour dormir, je compte, une fois n’est pas coutume, sur un rickshaw pour
me dégoter un lit pas cher à cette heure-ci. Un gars me dit
« taxi ? », je dis « ouiii », « quel
hôtel ? », « à vous de me dire … 500 Roupies max »,
« ok, c’est parti ! ». Wahou, si facile ! Note : 500 Roupies = 7 Euro. En fait, les
hôtels pullulent autour de la gare et 30 minutes plus tard, je finis ma nuit
dans un lit plutôt propre. Lever, direction les grottes d’Ajanta ce jour ;
j’irai le lendemain aux grottes d’Ellora.
Pour faire
court : un Anglais se baladant à cheval lors d’une partie de chasse est
arrivé dans une vallée en forme de fer à cheval et a aperçu à travers les
broussailles des temples troglodytes. Une fois dégagés de la végétation, ces
temples ont livré leurs trésors : des peintures et des construction
millénaires. C’est le Lascaux indien, sans fausse modestie. N’y connaissant pas
grand chose, je me contente d’observer et de m’imaginer à la place des moines
qui, il y a plusieurs siècles vénéraient Bouddha et enseignaient sa
philosophie dans cet endroit.
Je pense à leurs conditions de vie également. Reculés et loin de tout, vivant dans des cellules en pierre, et peignant sur les murs et plafonds la vie de Bouddha. Une des dernières des 29 grottes est inachevée et permet de se rendre compte du travail à effectuer pour creuser un temple. Je suis venu en car tandis que la majorité des touristes est venue en voiture ou bus touristiques. Le retour s’annonce délicat car les grottes ne sont pas à un arrêt « officiel » des bus.
Alors une attente auprès des rickshaws commence, en effet j’attends d’autres voyageurs pour un départ groupé et partager ainsi le prix de la course. Entre temps les chauffeurs sont sympa et m’orientent, m’offrent des fruits (pour une fois je les mange de bon cœur car c’est offert !).
Je pense à leurs conditions de vie également. Reculés et loin de tout, vivant dans des cellules en pierre, et peignant sur les murs et plafonds la vie de Bouddha. Une des dernières des 29 grottes est inachevée et permet de se rendre compte du travail à effectuer pour creuser un temple. Je suis venu en car tandis que la majorité des touristes est venue en voiture ou bus touristiques. Le retour s’annonce délicat car les grottes ne sont pas à un arrêt « officiel » des bus.
Alors une attente auprès des rickshaws commence, en effet j’attends d’autres voyageurs pour un départ groupé et partager ainsi le prix de la course. Entre temps les chauffeurs sont sympa et m’orientent, m’offrent des fruits (pour une fois je les mange de bon cœur car c’est offert !).
A Ellora, même topo,
encore plus impressionnant : les temples sont bouddhistes, jain et
musulmans. De plus, certains, dont le plus majestueux d’entre eux, ne sont plus
troglodytes car on a creusé la montagne pour faire apparaître les structures, c'est une sculpture ! Le principal temple est d’ailleurs la plus grande structure monolithique au
monde. Pas besoin d’échafaudage puisqu’on a taillé du haut vers le bas. C’est
hallucinant. On ne peut même pas parler de construction, mais plutôt de destruction
de la roche autour du temple. Pas le droit à l’erreur dans ce cas là. Que c’est
poignant de se promener dans ce complexe !
A l'intérieur du plus grand temple d'Ellora, taillé dans la montagne
Au retour, je
prends une bonne leçon de positionnement dans les voitures. Encore une fois, je
décline les offres des chauffeurs qui me croient fortuné et voulent me mettre seul
dans un véhicule. Non, non, je voyagerai comme tout le monde dans une jeep
groupée. Je suis le premier client d’une voiture, je m’installe donc devant, à
côté du chauffeur. Puis les autres clients arrivent. Etant le premier, je pense
avoir de fait la meilleure place. Non, les autres montent de telle manière à
avoir la place près de la vitre et me poussent.
Je comprends au fur et à mesure que la voiture se charge la technique que j’aurais du adopter. Un nouveau passager arrive ? Pas de soucis, on ne bouge pas de son siège, on marque son territoire, on replie un peu les jambes pour qu’il aille vers une place disponible, mais en aucun cas on ne bouge ses fesses ! Au final, on est 5 sur la banquette avant, chauffeur, une passagère, le levier de vitesse, moi puis 3 autres personnes ! Ah ça au moins nous sommes callés et dans les virages, ça ne bouge pas !
Je comprends au fur et à mesure que la voiture se charge la technique que j’aurais du adopter. Un nouveau passager arrive ? Pas de soucis, on ne bouge pas de son siège, on marque son territoire, on replie un peu les jambes pour qu’il aille vers une place disponible, mais en aucun cas on ne bouge ses fesses ! Au final, on est 5 sur la banquette avant, chauffeur, une passagère, le levier de vitesse, moi puis 3 autres personnes ! Ah ça au moins nous sommes callés et dans les virages, ça ne bouge pas !
J’ai bien aimé la
ville d’Aurangabad. Peut-être parce qu’elle est vide de touristes, ou qu’après
la moto et les jours à Mumbai, elle marque un retour à l’aventure bus /
train ? Nouvelle culture ? J’ai pu vivre en local et non en
touriste ? Sais pas trop. Encore une fois, les expériences locales comme
partager le chai et mes biscuits le matin avec des Indiens ou parler météo avec
le coiffeur-barbier ont été enrichissantes. Mais bon, il est temps de continuer
vers le chaud. Prochain étape Hampi !!!
Vallée en fer à cheval abritant les grotte d'Ajanta |
A l'intérieur du plus grand temple d'Ellora, taillé dans la montagne.