Darjeeling (West Bengal) – 2 134m – 110 000
habitants.
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Darjeeling
Sans trop de surprises, le temps est toujours
complètement bouché. Les deux Français rencontrés la veille m’ont dit que
depuis leur arrivée, deux jours de beau, deux jours de pas beau. Oups, il
semble que la dépression soit bien installée. De mon lit, je vois … rien,
enfin, si, les nuages. Et rien d’autre. On ne voit pas à 100m ! Pas grave,
on va prolonger la nuit !
Je finis par me lever vers 8h30 et me prépare
tranquillement. Même dans la brume,
il y a toujours des choses à faire. Avec en priorité le billet de
train ! Mon billet électronique est toujours sur liste d’attente, 5e
position. Je file vers la gare, et m’étonne de voir une ville vide et calme.
Dimanche, beaucoup de choses étaient fermées. Lundi matin ce serait
pareil ? Pourtant ils se couchent tôt, à 20h les restos ferment. Se
lèveraient-ils tard aussi ? Je croise mes deux amis français et ils
m’expliquent qu’ici rien ne commence avant 10h. C’est donc pour cela !
Petit déjeuner de rue : Nescafé (à classer parmi les marques
internationales avec vache qui rit et Coca) et feuilleté au poulet (à classer
parmi les causes internationales de maladie stomacales), puis je me dirige vers
la gare.
J’en profite pour admirer les locomotives à vapeur du train bleu, ou toy train. Inscrit au patrimoine mondial de l’humanité s’il-vous-plait ! Puis, l’aventure commence. C’est mon premier billet de train. Les précédents ont été achetés soit par internet, soit par Adeline à la gare de Agra l’an dernier. Première déception, il y a un glissement de terrain et le train bleu ne va pas jusqu’à Siliguri. Pas grave, je prendrai une jeep à mi-parcours. Au guichet, j’explique ce que je veux faire. On me tend un papier à remplir. Ah oui c’est vrai, il faut noter ce que l’on veut sur un formulaire ici. Heureusement les Indiens et leur gentillesse légendaire sont là.
J’ai prêté un stylo à ma voisine et elle m’explique en retour comment remplir mon formulaire. Puis je prête mon second stylo un peu plus loin à quelqu’un d’autre, abandonnant appareil photo et portefeuille sur le comptoir. Au retour l’Indienne avait mis sa main dessus en protection et me dit : vous devriez faire attention et ne pas laisser traîner vos affaires …. Ben oui, c’est sûr, quel idiot je fais ! Bref, le formulaire est évidemment mal rempli, mais l’employé, très pro m’aide et on finit par y arriver. La grande bonne nouvelle, c’est que j’ai un ticket pour le train de nuit New Jailaiguri – Kolkota.
J’en profite pour admirer les locomotives à vapeur du train bleu, ou toy train. Inscrit au patrimoine mondial de l’humanité s’il-vous-plait ! Puis, l’aventure commence. C’est mon premier billet de train. Les précédents ont été achetés soit par internet, soit par Adeline à la gare de Agra l’an dernier. Première déception, il y a un glissement de terrain et le train bleu ne va pas jusqu’à Siliguri. Pas grave, je prendrai une jeep à mi-parcours. Au guichet, j’explique ce que je veux faire. On me tend un papier à remplir. Ah oui c’est vrai, il faut noter ce que l’on veut sur un formulaire ici. Heureusement les Indiens et leur gentillesse légendaire sont là.
J’ai prêté un stylo à ma voisine et elle m’explique en retour comment remplir mon formulaire. Puis je prête mon second stylo un peu plus loin à quelqu’un d’autre, abandonnant appareil photo et portefeuille sur le comptoir. Au retour l’Indienne avait mis sa main dessus en protection et me dit : vous devriez faire attention et ne pas laisser traîner vos affaires …. Ben oui, c’est sûr, quel idiot je fais ! Bref, le formulaire est évidemment mal rempli, mais l’employé, très pro m’aide et on finit par y arriver. La grande bonne nouvelle, c’est que j’ai un ticket pour le train de nuit New Jailaiguri – Kolkota.
Train, c’est fait. Maintenant, attaquons-nous
à la carte SIM. Je trouve la petite boutique qui va bien, un gars un peu
méfiant, ou sceptique, ou douteux que sais-je au début, mais qui se déride
quand il constate que j’ai copie de passeport et photo d’identité. Ici il faut
des photos d’identité pour tout : hôtels, cartes SIM, etc… ils ont résolu
le problème « ces Européens ils se ressemblent tous » !
Malheureusement, pas d’outil pour la couper en micro-SIM pour iPhone. Je
comprends d’ailleurs à sa tête que ça va pas être facile de trouver cela ici …
je n’ai d’ailleurs vu aucune boutique vendre des iPhones. Si courants au
Vietnam et au Népal, ils n’existent pas ici ! Peut-être dans les grandes
villes ? A quand un Apple store à Darjeeling ?
Bref, Sim card c’est fait. Je peux maintenant
faire le touriste. Appareil photo à la main, je suis la rue principale vers les
plantations de thé. En fait, les plantations de thé entourent toute la ville.
Darjeeling vit au milieu d’arbres à thé. Mais une plantation est recommandée
par le guide, alors on y va. Enfin j’y vais. Enfin, mon appareil et moi y
allons. La rue principale est encombrée de jeeps allant et venant. C’est de
loin le principal moyen de transport ici. Vu l’état des routes et les côtes à
grimper, ça se comprend ! Et ça klaxonne sans arrêts. Encore une fois, vu
l’état des routes et leur étroitesse ça se comprend. Il vaut mieux prévenir les
piétons. Pas arrêts. Et donc klaxonner pour prévenir. Et c’est bruyant !
Je trouve le calme en quittant la route et
descendant au milieu des arbres à thé de la plantation « Happy Valley Tea
Estate » qui prépare du thé pour Harrods. Je suis toujours dans le nuage. Pas
heureux et tout, non, littéralement. On voit tantôt à 100m, tantôt à 10m. Les
photos devraient être sympa ! Tant pis pour la vue de la vallée, le
brouillard c’est joli aussi. Visite de l’usine, bien plus grande, plus
automatisée et plus propre que celle de Fianarantsoa à Madagascar. Mais le
principe de base est le même. On récolte, on fait sécher, on aplatit les
feuilles, on fait fermenter (thé noir) ou pas (thé vert), on fait sécher
encore, puis on tamise pour répartir en différentes qualités. De la feuille
brisée (pour les sachets Lipton pas bons) à la feuille entière (thé de luxe
vendu à quelques dizaines d’Euro les 250g.
Déjeuner sur le pouce : quelques bananes,
puis je continue au milieu des jardins de thé et des maisons installées dans la
vallée vers le parc zoologique. Evidemment, Darjeeling étant tellement
compliquée au niveau des routes, je me perds. Sur la carte du Lonely, les
routes sont toutes indiquées de la même manière. En vrai, ces routes peuvent
être larges pour deux voitures, étroites qui ne laissent pas passer une
voiture, goudronnées ou pas, ou peuvent enfin être des escaliers ou de simples
chemins. Bref, je dois mon salut au GPS et arrive enfin au parc zoologique. Attention, le plus haut du monde, à 2150m d’altitude ! Les enclos ne sont
pas immenses et les animaux ont l’air malheureux comme dans tout bon zoo qui se
respecte, néanmoins, on y voit des choses intéressantes : ours himalayen
(un bon gros teddy bear qu’on a envie de cajoler), des léopards des neiges, des
tigres (Sher Khan du livre de la jungle) que j’entend miauler comme des gros
chats, et surtout, la perle : les pandas rouges.
C’eeeest miiiiignooon !!
J’en adopterai un quand je serai grand ! Court sur patte, de la hauteur
d’un chien, long comme un renard, et avec une bouille de panda.
Hallucinant ! Puis quelques oiseaux, des loups, le musée de l’institut
himalayen de la montagne – nul, moins pire que le musée de Pokhara, peut-être
parce qu’il est plus petit (?), et
des oiseaux. De toutes les couleurs.
Franchement ça valait le coup. Vanné, je
retourne vers le centre ville et mon hôtel. Petit arrêt thé pour me reposer les
jambes, et … bonne surprise ! le thé blanc (un de mes préféré) est juste …
excellent ! Vive Darjeeling et le vrai thé. Ca va être dur de revenir au
Lipton après cela. Le plus tard possible. De retour à l’hôtel je me repose en
regardant des épisodes de ma nouvelle série culte Modern Family. Puis je me
dirige vers le salon de thé Frank Ross. Un restaurant / salon de thé végétarien
et recommandé par le Lonely. En effet, le chocolat est bon. Comme je me suis
goinfré de Nutella dans ma chambre une heure plus tôt, je n’ai plus faim et
j’économise le dîner. Ils ferment tôt, alors dernier arrêt pour un thé dans le
salon où j’avais adoré mon thé blanc l’après-midi, et retour à l’hôtel.
Journal, série, dodo. Le ciel est assez dégagé
ce soir, juste de gros cumulus se baladent. Ca sent bon le beau temps pour
demain !
Red panda
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