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lundi 21 novembre 2011

Lukla – Lundi 21 novembre 2011 – 2 640m




La nuit n’a pas été aussi bonne que prévu. En fait, c’est bizarre, mais nous avons maintenant trop chaud ! Bref. 

Petites difficultés avec Sunjay, en effet, il ne s’est pas fait accepter dans notre lodge. Son attitude à l’arrivée, le caractère de notre hôte, ou simplement une incompréhension entre les deux, toujours est-il que notre hôte n’a pas voulu l’héberger et semble-t-il se serait moqué de lui. Il dort donc dans un autre, qui appartient à sa famille. Nous lui avons proposé de payer pour la nuit et la nourriture. A son retour, il nous dit que tout va bien, il a bien dormi, a payé pour la nuit et le dîner, mais n’a pas pris de petit déjeuner … ah il vient de se trahir et on se rend compte qu’il a l’intention de garder l’argent du petit déjeuner pour lui … oh le coquin, je ne vais pas le rater lui ! 

Ensuite il veut partir super tôt car il porte maintenant le sac version lourde, avec toutes les affaires laissées à Namché pendant le trek. Cependant, il n’y a plus de nourriture, et nous laissons quelques affaires sur place. L’un dans l’autre, le sac doit avoir le même poids. Mais bon, il souhaite partir à 7h ! Trop tôt pour nous. Alors on se retrouve, lui pour prendre le sac, nous pour prendre gentiment le petit déjeuner. On se croisera sur le chemin. 

Le chemin se fait très facilement, c’est du bonheur. Je compatis en revanche pour ceux qui montent ! Qu’il va faire froid pour eux ! Ah si, un événement me fait sourire : lors de la pause matinale, je craque et commande un Mars. On m’amène un Mars périmé de 4 mois. Je ne veux pas risquer une nouvelle diarrhée et en cherche un autre. Tout le lot est pareil ! Je vais dans la boutique d’en face, et les Mars sont périmés de plus d’un an ! La vendeuse me dit « ah, si, j’en ai des nouveaux. - Que veux dire nouveaux pour vous ? ». Mais ces derniers sont bons. Comment se fait-il que leurs barres sucrées soient si peu vendues ? Je dois préciser que tout le long du trek nous voyons des boutiques qui ont des centaines de barres de toutes marques (Mars, Twix, Bounty et Snickers pour les plus courantes). Et apparemment ils ne vendent rien ? Ou alors les commerciaux font très bien leur boulot et incitent les boutiquers à stocker à mort ? Ou on écoule dans cette vallées les vieux stocks du Népal ? 

Bref, nous arrivons à Lukla vers 14h, et prenons place dans une chambre magnifique, ayant deux murs exposés au soleil, et donnant sur la piste de l’aéroport ! En même temps que nous faisons notre toilette, nous regardons les avions décoller et atterrir. Encore une fois, un accueil d’une autre planète : alors que nous prenons place dans le dinning pour commander le dîner, la patronne arrive avec trois tasses de thé. Et nous force à les prendre. Nous ne comprenons pas bien, mais c’est offert de très bon cœur et avec un si grand sourire que nous ne pouvons qu’accepter et à notre tour, sourire béatement devant tant de gentillesse. 

Puis il faut confirmer les billets d’avion. La réservation de Dipendra n’a pas marché et nous n’avons pas de vol … uniquement nos billets ouverts. Le gars de l’agence note nos numéros de billets sur un bout de papier suivi du nom de l’hôtel, et nous dit d’aller à 10h30 à l’aéroport le lendemain, nous devrions voler vers 11h30. Bien … est-ce vraiment rigoureux tout cela ? On va faire confiance au système, le gars semble savoir ce qu’il fait. Avoir un numéro de vol nous rassurerait, mais bon, …
Puis, nous filons vers la piste prendre des photos et vidéo des atterrissages et décollages. Lukla est réputé comme étant l’aéroport le plus dangereux du monde. La piste a été construite par Sir Edmund Hillary après son ascension de l’Everest et alors qu’il commençait à œuvrer pour le développement du Khumbu. L’emplacement de Lukla impose à la piste d’être extrêmement courte. 1 600 m seulement. Alors uniquement de petits avions de 20 places peuvent s’y poser. De plus la piste est en pente. Sérieusement en pente, pour ralentir les avions à l’atterrissage et les accélérer au décollage. Et il est vrai que c’est court, chaque phase dure moins de 10 secondes ! Pour la petite histoire, avant d’être bitumée, la piste était en terre, et pour tasser le terrain, Hillary n’a rien trouvé de mieux que faire danser les gens du village dessus après les soirées alcoolisées. 

Après ces émotions, c’est salon de thé : chocolat chaud et burger pour moi. C’est pas bon, mais ça marque le retour à la civilisation ! 

Nous croisons par hasard Michel ! Rappelez-vous, il nous avait quitté à Gokyo pour redescendre tranquillement. Nous dînons ensemble et faisons le dernier yam du séjour. Pour lui l’avion, c’est encore pire ! son agence n’a ouvert que vers 17h au lieu de 15h, et c’est pas bien clair, mais il n’est pas sûr de voler le lendemain ! Cela dit, avec notre réservation façon « noms notés sur un bout de papier » on n’a pas l’air plus malins …

Décollage vu de l'hôtel

Atterrissage ... l'avion est le petit point blanc en haut à droite



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