Album photo : Nepal 1. Kathmandu (picasaweb)
Nous avions prévu de ne passer que deux jours à Kathmandu, histoire de préparer le trek. Mais … la météo en a voulu autrement. Depuis le lundi 30 octobre, les vols depuis et vers Lukla sont suspendus. En effet, on vole à vue vers là-bas. Il faut s’élever, puis passer un col au raz des pâquerettes (littéralement : on survole le col de 10 mètre max), puis virer à gauche, longer les montagnes et enfin viser la piste et ne pas se rater car elle est extrêmement courte. Ce qui fait que si l’on ne voit rien, on ne sait pas où l’on va et l’on a vite fait de s’écraser.
Nous ne sommes restés qu’une matinée à l’aéroport à attendre l’avion. Arrivés à 9h, nous avons patienté devant l’horloge jusqu’à 14h avant de faire demi-tour et de décider de tenter notre chance seulement quelques jours plus tard lorsque la météo s’améliorerait.
Alors nous …
passons le temps : ballade dans la ville (on fait le tour en 2 jours),
après-midi casino avec un riche diplomate saoudien, convalescence (oui, première
tourista pour moi héhé), après-midis cafés dans mes endroits préférés, le
« New-Orleans » et Mandap restaurant and bar.
Préparation du trek
également : nous devons louer les sacs de couchage et down-jacket, ce que
l’on appelle « doudoune qui survit par -25°C », et acheter
quelques trucs comme un pantalon coupe vent, quelques réserves de
nourriture (céréales et boîte de thon) car la nourriture coûte très cher en
altitude et ces piques-niques éviteront des heures d’attentes le midi dans les
restaurants.
Kathmandu mérite
son statut de capitale. Outre quelques bâtiments et temples méritant le coup
d’œil, la ville est surchargée de véhicules et polluée. Le quartier backpacker
est relativement vaste et les guest house et hôtels côtoient les échoppes
d’artisanat, les boutiques North Face. On sent que la ville est dédiée au
trekking ! C’est également un paradis pour les hippies drogués et touriste
en mal d’amour : tous les 10 mètres dans la rue on vous propose du hashish
ou un massage avec « happy ending ».
Les seuls temples
que j’ai vus sont l’ensemble de Durbar square, situé au milieu de la ville. Les
plus vieux temples de l’ensemble sont millénaires et certains sont toujours
utilisés pour la prière. En fait, les prières peuvent être faites dans de
nombreux endroits : en déambulant dans le « bazar » -
innombrables minuscules rues remplies d’échoppes et faisant office de Auchan ou
Carrefour, on passe devant des stèles, abris, parfois petites maisons abritant
une statue d’une divinité, et des cloches. Le priant peut simplement sonner la
cloche, ou alors déposer une offrande, ou bien marquer le front de la divinité
d’une poudre rouge tout en pensant sa prière. La cloche sert à réveiller le
dieu afin qu’il entende la prière. Ainsi, on prie à tout moment lorsque l’on
passe devant une statue. Aux bruits du marché se mêlent les sons des cloches
sonnées en permanence.
Enfin, le monument
à visiter est l’ancien palais royal. Le Népal n’est une république que depuis
la seconde moitié du XXè siècle et l’on visite aujourd’hui le bâtiment qui
abritait la famille et les réceptions officielles du temps de la royauté. Un
couloir expose d’ailleurs les photographies prises lors des visites officielles
des chefs d’Etats. On y voit François Mitterrand entre le roi du Népal et sa
femme. L’ensemble du palais est d’un kitch ! Déco, peintures, vaisselle,
tout est d’un autre âge ! Mais c’est toujours intéressant de s’imaginer à
la place du roi lorsqu’il régnait sur le royaume du Népal.
Dernier dîner à la
yellow guest house. Il a plu aujourd’hui, c’est signe que le temps s’éclaircira
demain et que l’on va voler vers Lukla. Nous sommes prêts !
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